Héritière d’un riche patrimoine rosheimois (Tour des remparts du XIV°s et établissement de bains du XVII°s) notre communauté est la dernière présence monastique vivante, au pied du Mont Sainte Odile. Après avoir rénové en 1998 la chapelle et en 2008 l’hôtellerie, nous avons décidé de relever un nouveau défi : la rénovation de la zone conventuelle, comprenez : là où vivent les moniales. Cette rénovation doit répondre à trois objectifs :
– pour répondre à la demande des jeunes femmes qui souhaitent découvrir
et partager notre vie : créer un vrai noviciat
– pour permettre à nos sœurs aînées de demeurer avec nous jusqu’au bout de leur chemin sur la terre : créer un espace de vie adaptée
– pour assurer la cohérence de notre vie : regrouper les espaces selon les activités :
vie commune, travail, repos et sommeil, formation…
– rénover la chaufferie basée sur l’utilisation de notre source et de pompes à chaleur ;
– isoler pour mieux maîtriser la consommation d’énergie.
Les rénovations de ces dernières années
La chaufferie
En 2021, installation d’une nouvelle chaufferie pour optimiser la source et une meilleure maitrise de la production d’eau chaude sanitaire et du chauffage.
Les façades
De juin 2022 à décembre 2022, les façades du monastère comme de l’hôtellerie ont été rénovées. Elles étaient fortement abimées par le salpêtre, quelques infiltrations d’eau, et de nombreuses fissures.
Les fenêtres
En février 2022, 99 fenêtres en bois et en double vitrage ont été changées.
Les toitures
De septembre 2022 à décembre 2022, les couvreurs ont rénové la toiture de l’hôtellerie dont les ardoises avaient plus de 100 ans. La rénovation devenait urgente ! Une croix en lieu et place de l’épi de faitage est venue couronner cette rénovation.
C’est au printemps 2023, que les couvreurs ont rénové la toiture du monastère. 37000 tuiles ont été posées, les chiens assis totalement rénovés et la charpente révisée.
Les rénovations à venir
Après la phase de rénovation extérieur du monastère, l’intérieur a aussi besoin d’être rénové. Pour relever les défis qui se sont accrus ces dernières années, la communauté s’est engagée dans une phase de réflexion accompagnée de son architecte, Pierre Valantin, et d’une assistante à maîtrise d’usage, Isabelle Backert.
Si la Communauté a toujours vécu modestement de son travail, cette fois encore, elle doit faire appel à la générosité et aux aides publiques pour espérer pouvoir réaliser ce programme. C’est pourquoi des démarches sont en cours auprès de l’Etat et des collectivités locales mais aussi des fondations et mécènes privés ou encore en appelant à la générosité de l’ensemble des amis et habitants du territoire.