Le Monastère de Rosheim en quelques dates clés

XIV siècle : construction des second remparts de Rosheim 

XV – XVIIe siècle : Entre les remparts et une source, création d’un établissement de bains publics pour la ville de Rosheim, privatisés durant le XVIIe siècle. 

1862 : Les bâtiments sont vendus aux Bénédictines de la communauté de Saint-Nicolas-de-Port qui étaient en recherche d’un lieu pour fonder un nouveau monastère. 

15 octobre 1862 : 12 moniales, conduites par Mère Mélanie arrivent à Rosheim 

1866 : Ouverture d’un pensionnat pour jeunes filles. Cette mission d’éducation était commune dans les communautés de l’époque. 

1870 : La guerre entre la Prusse et la France fragilise la situation de la communauté. Le risque d’expulsion pousse Mère St Augustin à chercher un second lieu d’implantation, où une partie de la communauté ira vivre. Malgré tout, le pensionnat se développe 

1898 : Les sœurs restées à Rosheim élisent Mère François-Xavier. La nouvelle Prieure construit la chapelle de la communauté et une aumônerie, développe les bâtiments du pensionnat, qui comptera jusqu’à 108 élèves. 

1939 : La guerre gronde à nouveau en Alsace. Le pensionnat qui déclinait depuis la crise de 1929 doit fermer ses portes. Mère François-Xavier décède en juillet 40-1945 : La communauté accueille dans le pensionnat vide, une quarantaine de Sœurs de Ribeauvillé, expulsées de leur couvent. Une trentaine de moniales bénédictines d’Ottmarsheim, également expulsées, vient partager en 1943 les bâtiments conventuels, dans des conditions de salubrité extrême. 

La communauté accueille de nombreuses religieuses expulsées de leurs couvent : une quarantaine de Soeurs de Ribeauvillé, et une trentaine de bénédictines d’Ottmarsheim. 

1946 : Mère Clothilde, d’Ottmarsheim est nommée prieure de Rosheim. Il n’est pas possible d’ouvrir à nouveau le pensionnat. Les bâtiments permettront l’accueil de familles et de groupes d’enfants pendant les congés scolaires. 

1960 : Mère Marie-Tarcisius, du monastère de Craon, devient prieure de la communauté. Elle s’attache à restaurer les bâtiments et à développer la communauté. 

Mars 1962 : Ouverture de l’hôtellerie du monastère 

Octobre 1962 : Ouverture de l’atelier de fabrication d’hosties, les bénédictines de Rosheim deviennent providentiellement “les boulangères du bon Dieu”. 

1963 : Rénovation de la chapelle Notre-Dame du Sacré Coeur selon les nouvelles normes liturgiques, du Concile Vatican II 

1983 : Mere Marie-Paul est élue prieure

1992 : création de l’association des amis du monastère

1995 – 1998 : Accueil à l’Hôtellerie du Collège Redemptoris Mater

1998 : Rénovation de la chapelle & construction du cloître2001 : Élection de Sr Marie-Danielle comme Prieure

2007 : Début du priorat de Sr Marie-Pierre
2007 – 2008 
: Rénovation de l’hôtellerie
2020 
: Lancement du projet de rénovation du Monastère

La Communauté de Rosheim à travers les âge :
une éloge de la petitesse

L’histoire du monastère est avant tout marquée par le désir de quelques femmes de se consacrer à Dieu tout en partageant l’histoire des Rosheimois. 

Ces quelques dates manifestent bien la réalité de notre communauté. Bien loin d’un idéal de vie monastique parfaite, l’histoire des Bénédictines de Rosheim est celle de la persévérance et de l’espérance dans la petitesse et la simplicité. 

C’est avec ce même esprit, un profond réalisme des enjeux de notre époque, et un désir d’entrer dans cette modernité que nous envisageons l’avenir de la communauté de Rosheim. 

Après plus de 150 ans d’histoire, le désir de vivre une vie d’adoratrice, qui intercède pour le monde afin qu’il puisse découvrir et reconnaître la présence aimante et miséricordieuse de Dieu, habite toujours le cœur de chacune des moniales. Cette adoration confiante illustre bien la réflexion d’un de leurs hôte :

“Dieu trouve son tabernacle dans notre petitesse. Peut-être votre monastère a-t-il une mission à remplir pour le monde qui vit une insécurité toujours grandissante, en étant le signe qu’il est possible de vivre l’insécurité dans l’espérance, au-delà de toute espérance”